Bienvenue dans l'exposition Marie Madeleine
Notre sélection documentaire
Présentation de l'exposition
A la découverte de Marie-Madeleine
Marie-Madeleine ou la beauté de dieu
Elle a tout pour plaire : longue chevelure, gestes caressants, parfums rares et cœur ardent. Elle a tout pour déplaire aux Pharisiens de son temps, pour agacer les apôtres masculins : sa liberté d'allure, ses sentiments excessifs, ses larmes sans retenue, et cette façon de s'attacher jusqu'au bout, jusqu'à la mort, à Jésus qui la défend en toute occasion. La figure de Marie Madeleine ne laisse personne indifférent mais elle demeure insaisissable. Chacun, chrétien ou non, privilégie d'elle une image : la courtisane, la désolée, l'ermite, la sainte, l'extatique... Là où les exégètes veulent discerner trois personnes distinctes - la pécheresse de la ville, Marie de Magdala, Marie de Béthanie -, les Gnostiques des premiers siècles ne retiennent que la femme éveillée et la préférée de Jésus. Marie Madeleine vagabonde entre histoire et légende. Elle ne cesse, à travers les siècles, d'inspirer artistes, écrivains, bâtisseurs et religieux qui rendent hommage à la femme dévorée d'amour et de douleur à qui le Christ a choisi de se montrer en premier au matin de Pâques. Ce livre au ton vibrant déploie les visages divers de celle que Thérèse d'Avila ne nommait pas autrement que "la glorieuse Madeleine".
Marie-Madeleine : la passion révélée
Sainte la plus vénérée à travers les siècles mais aussi la plus ambivalente, Marie Madeleine a nourri tous les fantasmes, à la fois pécheresse et pénitente, princesse et ermite, sensuelle et ascète. La réunion exceptionnelle de plus de 100 chefs-d'œuvre (peintures, mais aussi dessins, manuscrits, sculptures et objets d’art), du Moyen-Âge à nos jours, dessine l’image sans cesse renouvelée de cette figure aux multiples facettes et de sa légende, sous le pinceau ou le burin d’albrecht Dürer, Aannibal Carrache, Camille Corot, Gustave Doré, Auguste Rodin, Ernest Pignon-Ernest... Un parcours parallèle est proposé dans l’église, où s’exprime la dévotion particulière de Marguerite d’Autriche pour la sainte, et dans les collections permanentes du musée, où plusieurs œuvres la mettent en scène.
Présentation de Marie-Madeleine
Marie Madeleine a été énormément représentée dans l’Histoire, à diverses périodes de sa vie.
Sainte la plus vénérée à travers les siècles mais aussi la plus ambivalente, Marie Madeleine a nourri tous les fantasmes, à la fois pécheresse et pénitente, princesse et ermite, sensuelle et ascète. La tradition fusionne en une figure unique trois personnages féminins cités par les Évangiles : La pécheresse anonyme qui répand des parfums de grand prix sur les pieds de Jésus et les essuie avec ses cheveux. Marie de Béthanie, sœur de Marthe et de Lazare, qui reçoit Jésus dans leur maison, obtient la résurrection de son frère, et selon certains évangiles, oint la tête ou les pieds de Jésus lors d'un repas. Marie de Magdala, dont le Christ a chassé sept démons, qui a assisté à sa Passion et a été la première disciple à laquelle il est apparu après sa Résurrection. En 591, le pape Grégoire le Grand consacre la réunion de ces trois femmes en une seule, Marie Madeleine. Sa personnalité se construit ainsi petit à petit.
Après avoir converti une population nombreuse, Marie Madeleine se serait retirée dans la grotte de la Sainte-Baume, près de Marseille, où son corps aurait été sauvé des Sarrasins par un moine de Vézelay, au IXe siècle. Au XIIIe siècle, la Légende dorée étoffe encore son histoire et les « véritables » reliques sont revendiquées par le couvent de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, où se développe un second centre de pèlerinage.